PSL voices | Le CPES, une licence où j'ai trouvé ma place
Entrer en première année d’études supérieures est un véritable défi pour les jeunes étudiants. Explorer un monde différent où chaque chose paraît étrangère peut susciter des inquiétudes et des peurs légitimes. C’est ainsi qu’un phénomène fréquent chez de nombreux étudiants peut alors survenir : le syndrome de l’imposteur.
Mais qu’est-ce réellement et comment le surmonter ?
Le syndrome de l’imposteur est un sentiment de dévalorisation et d’incompétence qui alimente un doute perpétuel sur ses capacités et amène littéralement à l’"auto-sabotage" ! Croyez-le ou non, nous sommes nombreux à être passés par cette étape difficile, et il est possible de s’en sortir, surtout au sein de l'environnement étudiant de PSL.
Actuellement étudiante en deuxième année de licence CPES Humanités et Société à PSL, j’ai moi-même été touchée par ce syndrome en première année. Aujourd’hui pourtant, je sais que j’ai trouvé ma place au sein de ma formation. PSL offre des parcours d’études prestigieux et lors de mon admission au CPES à Paris, j’ai tout de suite eu des doutes, et ce d’autant que n’étant pas dans les premières classées, je n’ai été appelée que quelques semaines avant la rentrée. J’étais certes heureuse de cette admission, mais je suis entrée en première année avec cette impression que je ne méritais pas cette place et que mon admission n’avait été qu’un coup de chance…
De nombreux blocages sont alors apparus : je n’osais pas poser de questions ni faire de remarques en classe par peur que les autres élèves me jugent. Je limitais ma pensée dans mes copies, ne faisant pas confiance en mes capacités intellectuelles…
En bref, je m’autocensurais constamment.
Mais la structure de nos cours et l’ambiance de classe aident réellement à surmonter cette peur intérieure. Notre semaine de cours ressemblait beaucoup en première année à celle que l’on avait au lycée, avec des effectifs de classe assez réduits par rapport au format université "standard". Nous pouvions être entre 25 à 40 élèves par classe, ce qui me rassurait beaucoup et permettait de réellement créer une ambiance de classe chaleureuse.
Il m’était donc facile d’aller vers les autres, et c’est justement en leur partageant mes peurs que je me suis rendu compte que je n’étais pas seule. TOUT LE MONDE partageait les mêmes craintes, les mêmes doutes. Le fait de simplement communiquer ses impressions entre étudiants m’a vraiment permis de trouver un soutien lors de périodes de gros doutes.
PSL permet justement le mélange entre étudiants et favorise les rencontres grâce à ses nombreux pôles (pôle Sport, pôle Cohésion qui s’occupe spécialement de l’intégration au sein de l’université, pôle Culture qui permet de découvrir Paris autrement…). Tous ces pôles gérés par et pour des étudiants sont à disposition de tous, y compris les plus timides.
Utile à savoir : il existe une cellule d’écoute et de veille au sein de PSL, joignable par mail et via formulaire. La cellule comporte aussi des accompagnants étudiants, pouvant permettre pour certains étudiants de libérer plus facilement leur parole. Evidemment, TOUT est anonyme.

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²Ñ²¹³Ùé²¹, CPES Humanities & society track

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